Depuis notre remontée le long de la côte est américaine et maintenant les maritimes la mer s'est beaucoup transformée. Tout d'abord sa couleur est maintenant noire au reflet bleu nuit et on ne voit pas en profondeur. Une forte odeur d'huile embaume l'air surtout au large, rien de désagréable mais très présente et si particulière. Nous l'avons beaucoup remarquée lors de notre traversée vers Shelburne en Nouvelle-Écosse. La faune également nous amène de belles nouveautés. Les phoques avec leur petite tête chauve et noire apparaissent sans signe avant-coureur tels des télescopes et disparaissent en laissant peu de remous sur l'eau. Il y en a beaucoup. Ils nous observent de loin, trop loin à mon goût et sont difficiles à capturer en photographie. Les tortues "leatherback" sont là également, immenses avec leur carapace si particulière. Il y en a dans les caraïbes mais nous n'en avions jamais observées dans la nature. Et on voit des baleines à chacun de nos déplacements, toujours magiques. Malheureusement, je ne peux plonger dans l'eau pour les suivre. J'y ai bien mis les pieds mais à 5 degrés on engourdit tout de suite. Il n'est plus possible de faire la plongette aux moindres mouvements de l'eau comme avant. Il y aurait de bien belles occasions mais l'exploration ici sans un bon wet-suit, non merci et nous n'avons que des courts malheureusement.
La moitié sud de la côte est de la Nouvelle-Écosse est surnommée "Bluenose Coast" et la moitié nord "Sunrise Coast".
On s'est fait plaisir à Port Mouton. Il y a là-bas une magnifique plage, Carter's beach, une plage de sable fin bordée d'une petite bande d'eau claire. En fait le paysage ressemble un peu aux Bahamas, un terrain plat avec des amoncellements de rochers en moins désertiques bien sûr puisque les conifères abondent. C'est vraiment joli. La Nouvelle-Écosse est étonnamment aplatie. On ne savait pas. Les phares sont également partout et en quantités incroyables à tous les coins d'îles.
La brume est un nouveau facteur a considérer dans nos déplacements. Aussitôt arrivée aussitôt partie, mais quelquefois elle persiste et elle peut être dense à couper au couteau, on n'y voit pas à trois pieds. Je préfère naviguer par bonne visibilité mais à l'ancre le brouillard donne un effet mystérieux, on est comme dans un nuage. Nous avons toutefois été très chanceux dans nos récents déplacements. Du temps sec pour visiter Lunenburg et Halifax, c'est fantastique. Deux très belles destinations.
Lunenburg avec ses couleurs incroyables offre une façade de bord de mer spectaculaire qui inspire plus d'un artiste. D'ailleurs la ville est remplie de galeries d'art et la plupart des boutiques sont des anciens bâtiments historiques restaurés de style Européen et datent des années 1750s.
Et voilà qu'en se baladant dans les rues, on tombe sur une distillerie de rhum de pommes et non de cannes à sucre. On s'y est arrêté pour une petite dégustation, question de se rappeler de bons souvenirs. Très bon.
Notre exploration de ce port de pêche se termine en savourant une délicieuse chaudrée de palourdes. Un vrai délice à en lécher le bol!
Notre profondimètre a rendu l'âme pendant notre traversée vers Shelburne. On discutait justement avec les enfants que celui-ci était parmi tous les appareils électroniques du voilier, le plus important. Quelle coïncidence! Et bien c'est à Halifax que nous l'avons remplacé pour le plus grand bonheur de notre capitaine. Notre première journée à Halifax a donc été du magasinage, visite à la boutique nautique et ravitaillement de denrées alimentaires dans une épicerie très bien garnie.
Toujours sans brouillard et sous un soleil radieux, une autre belle journée cette fois-ci à explorer le centre-ville d'Halifax. Étant la plus grande ville des maritimes, un port commercial et militaire important et la capitale de la Nouvelle-Écosse, les sites historiques et autres recoins intéressants ne manquent pas. On longe tout d'abord le trottoir du bord de mer du Pier 21 jusqu'au Casino rempli de restaurants et de boutiques de toutes sortes. Plusieurs musées et monuments s'y retrouvent dont celui sur la déportation des Acadiens par les Britanniques. Les musiciens de rue et les évènements populaires donnent beaucoup d'ambiance. D'ailleurs c'est le Ribs Festival ce week-end et on y a mangé nos meilleures côtes levées à vie. On en veut encore!!!
Bien repus, on se dirige ensuite vers le site de la forteresse, en forme d'étoile, sur Citadel Hill et la tour "the old clock town" pour une leçon d'histoire sur le rôle militaire qu'à jouer Halifax depuis sa fondation en 1749.
Mot du capitaine:
Depuis que nous avons quitté les USA, nous naviguons seuls au monde! En effet de Cape Cod jusqu'à Spanish Ship Bay où nous sommes ce soir, une distance totale d'environ 400 miles nautiques (c'est plus que tout l'arc antillais), nous avons croisé 3 voiliers, 1 méga-yacht moteur et à peine 3 ou 4 bateaux de pêche. Et c'est surtout aux abords d'Halifax que nous avons croisé tout ce beau monde. Seul un des voiliers et le méga-yacht naviguaient vers le nord comme nous. Autant dire que nous sommes seuls dans l'Atlantique Nord! Dans les baies où nous ancrons, aucun autre voilier en vue, j'imagine que la saison de voile est encore jeune. A titre d'exemples, au départ de Lunenburg, seuls deux voiliers naviguent dans le port, La Jeannoise et le Bluenose!
La moitié sud de la côte est de la Nouvelle-Écosse est surnommée "Bluenose Coast" et la moitié nord "Sunrise Coast".
On s'est fait plaisir à Port Mouton. Il y a là-bas une magnifique plage, Carter's beach, une plage de sable fin bordée d'une petite bande d'eau claire. En fait le paysage ressemble un peu aux Bahamas, un terrain plat avec des amoncellements de rochers en moins désertiques bien sûr puisque les conifères abondent. C'est vraiment joli. La Nouvelle-Écosse est étonnamment aplatie. On ne savait pas. Les phares sont également partout et en quantités incroyables à tous les coins d'îles.
La brume est un nouveau facteur a considérer dans nos déplacements. Aussitôt arrivée aussitôt partie, mais quelquefois elle persiste et elle peut être dense à couper au couteau, on n'y voit pas à trois pieds. Je préfère naviguer par bonne visibilité mais à l'ancre le brouillard donne un effet mystérieux, on est comme dans un nuage. Nous avons toutefois été très chanceux dans nos récents déplacements. Du temps sec pour visiter Lunenburg et Halifax, c'est fantastique. Deux très belles destinations.
Lunenburg avec ses couleurs incroyables offre une façade de bord de mer spectaculaire qui inspire plus d'un artiste. D'ailleurs la ville est remplie de galeries d'art et la plupart des boutiques sont des anciens bâtiments historiques restaurés de style Européen et datent des années 1750s.
Lunenburg est le port d'attache du Bluenose II, une réplique construite en 1963 du fameux Bluenose I, un bateau de course schooner au passé glorieux qui s'est échoué près d'Haïti et qui se retrouve sur les dix cents canadiens. Il était à quai et nous l'avons visité. Quel magnifique navire tout en bois impeccable, de toute beauté! Les dorades du navire sont énormes et les gréements un tantinet imposants. Le nom Bluenose n'est pas d'origine maritime mais plutôt provient du nom d'une patate bleue bien particulière avec un pédoncule en forme de nez. Ces patates ont été jadis exportées en très grandes quantités par bateau sur les schooners de la Nouvelle-Écosse.
Et voilà qu'en se baladant dans les rues, on tombe sur une distillerie de rhum de pommes et non de cannes à sucre. On s'y est arrêté pour une petite dégustation, question de se rappeler de bons souvenirs. Très bon.
Notre exploration de ce port de pêche se termine en savourant une délicieuse chaudrée de palourdes. Un vrai délice à en lécher le bol!
Notre profondimètre a rendu l'âme pendant notre traversée vers Shelburne. On discutait justement avec les enfants que celui-ci était parmi tous les appareils électroniques du voilier, le plus important. Quelle coïncidence! Et bien c'est à Halifax que nous l'avons remplacé pour le plus grand bonheur de notre capitaine. Notre première journée à Halifax a donc été du magasinage, visite à la boutique nautique et ravitaillement de denrées alimentaires dans une épicerie très bien garnie.
Bien repus, on se dirige ensuite vers le site de la forteresse, en forme d'étoile, sur Citadel Hill et la tour "the old clock town" pour une leçon d'histoire sur le rôle militaire qu'à jouer Halifax depuis sa fondation en 1749.
La visite d'un splendide jardin public de style Victorien, le premier parc à avoir un anneau de patinage intérieur au Canada en 1859, termine en beauté cette magnifique journée!
Mot du capitaine:
Depuis que nous avons quitté les USA, nous naviguons seuls au monde! En effet de Cape Cod jusqu'à Spanish Ship Bay où nous sommes ce soir, une distance totale d'environ 400 miles nautiques (c'est plus que tout l'arc antillais), nous avons croisé 3 voiliers, 1 méga-yacht moteur et à peine 3 ou 4 bateaux de pêche. Et c'est surtout aux abords d'Halifax que nous avons croisé tout ce beau monde. Seul un des voiliers et le méga-yacht naviguaient vers le nord comme nous. Autant dire que nous sommes seuls dans l'Atlantique Nord! Dans les baies où nous ancrons, aucun autre voilier en vue, j'imagine que la saison de voile est encore jeune. A titre d'exemples, au départ de Lunenburg, seuls deux voiliers naviguent dans le port, La Jeannoise et le Bluenose!